Portrait de diplômée: Laure Vilgrain, doctorante en cotutelle en océanographie
Crédit photo : Léna Bodiguel, Andéol Bourgouin
Dans le cadre de la collation des grades, de nouvelles et nouveaux diplômés aux cycles supérieurs nous présentent leur parcours.
Laure Vilgrain est diplômée du doctorat en océanographie de l’Université Laval en cotutelle avec Sorbonne Université à Paris en France, avec une distinction au tableau d'honneur de la FESP.
Pouvez-vous brièvement résumer votre parcours universitaire?
Mon parcours universitaire a débuté par une licence (baccalauréat) en Biologie et une maitrise en Sciences de la mer à Sorbonne Université (Paris, France) et dans ses stations marines. J’ai notamment pu découvrir le plancton des côtes méditerranéennes au sein du Laboratoire de Villefranche-sur-Mer. Par la suite, j’ai effectué mon doctorat en cotutelle avec l’Université Laval où j’ai étudié l’écologie du plancton arctique par des techniques d’analyse d’images et des expériences de terrain.
Quel est votre meilleur souvenir ou la plus grande leçon tirée de votre parcours aux cycles supérieurs?
Tous les moments associés au travail en équipe: les corrections des manuscrits et des présentations orales par nos collègues et ami.e.s, les repas du midi et les sorties du soir tous ensemble, le travail sur le terrain dans des équipes mixtes, joyeuses et diversifiées.
Quelle est votre plus grande fierté en tant que diplômée de l’Université Laval?
Je suis fière d’être diplômée d’une université qui a de fortes valeurs de coopération, d’inclusion et de diversité et qui permet la rencontre de personnes avec des domaines d’études très variés (biologie, informatique, sciences sociales, urbanisme, etc.).
Quels sont vos projets de jeune diplômée?
Je travaille actuellement sur l’écologie du zooplancton de la mer du Labrador en postdoctorat à Memorial University (Terre-Neuve, Canada) au sein d’un projet financé par le gouvernement du Nunatsiavut. Par la suite, j’espère revenir au Québec et continuer l’écologie marine en ayant un rôle plus concret dans la protection des environnements marins: au sein d’un réseau d’aires marines protégées ou bien en développant de projets de recherche plus sobres en énergie par exemple.